Un mur se dresse, tu le franchis avec les muscles
Un grand espace, tu le parcours avec ton souffle
Un sentiment de grande puissance agace tes nerfs
Alors, ce qui arrive, c’est que tombent les nerfs
Et la fatigue, soudain, envahit tous les muscles
Et le cœur qui s’affole quand tu cherches ton souffle
Au loin, des chiens menacent, vite, vite un second souffle
La peur les accompagne, mais tu n’as plus de nerfs
Course après le courage, empoisonné les muscles
mardi 29 septembre 2009
LETTRE DU PRISONNIER
ASSIS SUR UN SAC,
ON S’AMUSE AVEC RIEN
COMME SI, ARRIVE UNE VIE NEUVE
SANS ENNUI, NI EXCUSE NI EXCES
ÉVASION : NON
COURSE VERS UN SUCCES SUCRE-SACRE : OUI
UN MUR MEURT,
UN MUR N’A RIEN A VOIR,
MEME SANS CRASSE NOIRE,
UN MUR SE CASSE,
UN MUR S’ECRASE,
EN ACCES SUR MARS,
A VOUS REVOIR
ON S’AMUSE AVEC RIEN
COMME SI, ARRIVE UNE VIE NEUVE
SANS ENNUI, NI EXCUSE NI EXCES
ÉVASION : NON
COURSE VERS UN SUCCES SUCRE-SACRE : OUI
UN MUR MEURT,
UN MUR N’A RIEN A VOIR,
MEME SANS CRASSE NOIRE,
UN MUR SE CASSE,
UN MUR S’ECRASE,
EN ACCES SUR MARS,
A VOUS REVOIR
mercredi 23 septembre 2009
La Chanson de Billy
La chanteuse de jazz, l'imprésario, le patron du bar:
Décor: une salle de bar provinciale, un bar, l'imprésario à une table au fond, dans l'ombre
La chanteuse de jazz accoudée au bar devant 5 coupes de champagnes vides:
- A eux‚ tout précisément‚ toi‚ vous‚ elle‚ ceux-là encore que je ne connais pas,
que je connaitrai un jour...
...une nuit...
Le patron du bar: - Il est déjà bien tard, que fait-on de ce verre ?
La chanteuse de jazz:- On le remplit, remplir le verre pour leur donner à eux, toi, vous, elle, à tous leur donner une dernière fois l’illusion d’être responsables.
Responsables d'eux autant que je le suis jusqu'à la dernière mesure, la note ultime...
Mais ai-je chanté ce soir ? Faut-il que je chante ?
Le patron du bar: - Le faire, c'est l'essentiel
La chanteuse de jazz:- Je l'ai fait, je m'en souviens ! Mais après Billy, quelles chansons valent encore la peine ?
Au public : C'était Billy, je crois ?
Le patron du bar ironique à l'imprésario assis au fond:
- Il ne faut surtout pas que l'on oublie les morts !
La chanteuse de jazz:- Amstong, Milles Davis. Elle, lui, eux.
Et moi... ici. Moi, ce soir. Jeune encore, à peine 30 ans...
L'imprésario : - Plus 4...plus 7 plus...
Le patron du bar en la scrutant attentivement: - 13 ...et 3
La chanteuse :- Et c’est à l'âge de Billy que je partirai‚ l’année d’après peut-être‚ définitivement, comme Billy .... si jeune... Elle pleure.
L'imprésario au patron : - Vous serez ouvert demain ?
Le patron du bar philosophe: - Tout dépendra du temps
La chanteuse de jazz inspirée à sa coupe vide:
- Imperceptiblement‚ le temps s'arrête, le temps se suspend.
Au public : Non, je reprend, l'espace-temps est cyclique... Les gens le disent...
Au patron : Quelle est la vraie forme du temps ? Est-il ligne, triangle, ou carré ?
Le patron du bar : - Il est tout à fait rond. C'est un signe je crois !
L'imprésario qui arrive au bar: - Elle t'embrouille pas trop ? La note c'est pour moi.
Au public: - L'imprésario c'est qui ?...C'est moi !
Il regarde la note et s'exclame: C'est plus cher qu'hier !
Le patron qui sort la machine à carte bleue : - Ne parlons pas de cher.
L'imprésario fier: - L'imprésario a toujours une Gold.
Il enfourne sa Gold dans la machine.
Le patron qui repend la carte dans la machine : - Mais non pas dans ce sens,
retirez cette chose !
Il la remet à l'endroit, l'imprésario fait son code, lui sourit.
La chanteuse quittant le bar en zig-zagant: - Mon prochain concert est à Tourcoin,
je vous réserve un fauteuil d'orchestre.
L'imprésario qui la suit, se retourne, lance au public: - L'imprésario vous recommande vivement de venir, au patron après cette tournée, j'abandonne.
Le patron : - Belle proposition, je ne dirais pas non.
Décor: une salle de bar provinciale, un bar, l'imprésario à une table au fond, dans l'ombre
La chanteuse de jazz accoudée au bar devant 5 coupes de champagnes vides:
- A eux‚ tout précisément‚ toi‚ vous‚ elle‚ ceux-là encore que je ne connais pas,
que je connaitrai un jour...
...une nuit...
Le patron du bar: - Il est déjà bien tard, que fait-on de ce verre ?
La chanteuse de jazz:- On le remplit, remplir le verre pour leur donner à eux, toi, vous, elle, à tous leur donner une dernière fois l’illusion d’être responsables.
Responsables d'eux autant que je le suis jusqu'à la dernière mesure, la note ultime...
Mais ai-je chanté ce soir ? Faut-il que je chante ?
Le patron du bar: - Le faire, c'est l'essentiel
La chanteuse de jazz:- Je l'ai fait, je m'en souviens ! Mais après Billy, quelles chansons valent encore la peine ?
Au public : C'était Billy, je crois ?
Le patron du bar ironique à l'imprésario assis au fond:
- Il ne faut surtout pas que l'on oublie les morts !
La chanteuse de jazz:- Amstong, Milles Davis. Elle, lui, eux.
Et moi... ici. Moi, ce soir. Jeune encore, à peine 30 ans...
L'imprésario : - Plus 4...plus 7 plus...
Le patron du bar en la scrutant attentivement: - 13 ...et 3
La chanteuse :- Et c’est à l'âge de Billy que je partirai‚ l’année d’après peut-être‚ définitivement, comme Billy .... si jeune... Elle pleure.
L'imprésario au patron : - Vous serez ouvert demain ?
Le patron du bar philosophe: - Tout dépendra du temps
La chanteuse de jazz inspirée à sa coupe vide:
- Imperceptiblement‚ le temps s'arrête, le temps se suspend.
Au public : Non, je reprend, l'espace-temps est cyclique... Les gens le disent...
Au patron : Quelle est la vraie forme du temps ? Est-il ligne, triangle, ou carré ?
Le patron du bar : - Il est tout à fait rond. C'est un signe je crois !
L'imprésario qui arrive au bar: - Elle t'embrouille pas trop ? La note c'est pour moi.
Au public: - L'imprésario c'est qui ?...C'est moi !
Il regarde la note et s'exclame: C'est plus cher qu'hier !
Le patron qui sort la machine à carte bleue : - Ne parlons pas de cher.
L'imprésario fier: - L'imprésario a toujours une Gold.
Il enfourne sa Gold dans la machine.
Le patron qui repend la carte dans la machine : - Mais non pas dans ce sens,
retirez cette chose !
Il la remet à l'endroit, l'imprésario fait son code, lui sourit.
La chanteuse quittant le bar en zig-zagant: - Mon prochain concert est à Tourcoin,
je vous réserve un fauteuil d'orchestre.
L'imprésario qui la suit, se retourne, lance au public: - L'imprésario vous recommande vivement de venir, au patron après cette tournée, j'abandonne.
Le patron : - Belle proposition, je ne dirais pas non.
Les femmes aiment la bonne peinture.
Les femmes aiment la bonne peinture.
Personnages:
Madelaine Dullot, la femme du notaire
Gaston l'ouvrier peintre
Décor: Un grand lit, une fenêtre ouverte sur le jardin.
Un jeune ouvrier en train de peindre en vert le mur d'une chambre à coucher.
Madelaine Dullot,le femme du notaire entre, enjouée : -Finalement Gaston, j'ai changé d'avis et je préfèrerais tout en violet. Voir en lilas ...
Gaston l'ouvrier: - Il est déjà bien tard, que fait-on de ce vert ?
Madelaine Dullot : -Sur la porte d'entrée, ça fera joli avec le gazon.
Mais Gaston, vous me semblez bien pâle. Est-ce que vous manquez de magnésium,
ou de fer ?
Gaston : - Le fer, c'est l'essentiel.
Madelaine Dullot : -Non Gaston l'essentiel, c'est ce que je ressens pour vous. Un élan...irrésistible. D'ailleurs je suis sûre que vous auriez plut à papa, Dieu ait son âme.
L'ouvrier retire son tablier qu'il jette, enlace la femme, l'embrasse: - Il ne faut
surtout pas que l'on oublie les morts...
Madelaine Dullot : -Laissons-les en paix. Mais toi, avec ton charme naturel, tes yeux de velours, tu as du en faire battre des coeurs, avoue. Combien de femmes as-tu séduites ? Combien ont compté vraiment ?
Gaston : - 13...et 3.
Madelaine Dullot : - Quel tempérament ! Oublions tout Gaston, et aime moi des pieds à la tête.
Gaston qui délasse les lacets de ses bottines et embrassant ses mollets:
- Tout dépendra du temps
Madelaine Dullot : - Nous devrions être tranquille. Elle jette un oeil rêveur par la fenêtre. Tiens, il y a un chien dans le jardin. Air surpris. Mais non , c'est un homme, il marche à quatre pattes.. Doux Jésus, c'est mon mari !
Gaston qui regarde aussi : - Il est tout à fait rond, c'est un signe je crois.
Madelaine Dullot : - Détrompes toi, Darling, même saoul comme un polonais,
il peut être cruel et te hacher menu comme chair à pâté.
Gaston : - Ne parlons pas de chair
Madelaine Dullot : - Taisez-vous coquin, et cachez-vous sous le lit.
Gaston : - Mais non pas dans ce sens. Il va dans l'armoire, sort sa tête et montre son tablier sur le sol: Retirez cette chose !
Madelaine Dullot roulant le tablier en boule sous le lit, sort une laisse de l'armoire, et fermant la porte chuchote:
- Reste tranquille, j'ai une idée, je vais essayer de lui passer la laisse, de l'attacher à la niche. Ça lui fera le plus grand bien. Et après, la nuit sera à nous...
Gaston : - Belle proposition, je ne dirais pas non!
Personnages:
Madelaine Dullot, la femme du notaire
Gaston l'ouvrier peintre
Décor: Un grand lit, une fenêtre ouverte sur le jardin.
Un jeune ouvrier en train de peindre en vert le mur d'une chambre à coucher.
Madelaine Dullot,le femme du notaire entre, enjouée : -Finalement Gaston, j'ai changé d'avis et je préfèrerais tout en violet. Voir en lilas ...
Gaston l'ouvrier: - Il est déjà bien tard, que fait-on de ce vert ?
Madelaine Dullot : -Sur la porte d'entrée, ça fera joli avec le gazon.
Mais Gaston, vous me semblez bien pâle. Est-ce que vous manquez de magnésium,
ou de fer ?
Gaston : - Le fer, c'est l'essentiel.
Madelaine Dullot : -Non Gaston l'essentiel, c'est ce que je ressens pour vous. Un élan...irrésistible. D'ailleurs je suis sûre que vous auriez plut à papa, Dieu ait son âme.
L'ouvrier retire son tablier qu'il jette, enlace la femme, l'embrasse: - Il ne faut
surtout pas que l'on oublie les morts...
Madelaine Dullot : -Laissons-les en paix. Mais toi, avec ton charme naturel, tes yeux de velours, tu as du en faire battre des coeurs, avoue. Combien de femmes as-tu séduites ? Combien ont compté vraiment ?
Gaston : - 13...et 3.
Madelaine Dullot : - Quel tempérament ! Oublions tout Gaston, et aime moi des pieds à la tête.
Gaston qui délasse les lacets de ses bottines et embrassant ses mollets:
- Tout dépendra du temps
Madelaine Dullot : - Nous devrions être tranquille. Elle jette un oeil rêveur par la fenêtre. Tiens, il y a un chien dans le jardin. Air surpris. Mais non , c'est un homme, il marche à quatre pattes.. Doux Jésus, c'est mon mari !
Gaston qui regarde aussi : - Il est tout à fait rond, c'est un signe je crois.
Madelaine Dullot : - Détrompes toi, Darling, même saoul comme un polonais,
il peut être cruel et te hacher menu comme chair à pâté.
Gaston : - Ne parlons pas de chair
Madelaine Dullot : - Taisez-vous coquin, et cachez-vous sous le lit.
Gaston : - Mais non pas dans ce sens. Il va dans l'armoire, sort sa tête et montre son tablier sur le sol: Retirez cette chose !
Madelaine Dullot roulant le tablier en boule sous le lit, sort une laisse de l'armoire, et fermant la porte chuchote:
- Reste tranquille, j'ai une idée, je vais essayer de lui passer la laisse, de l'attacher à la niche. Ça lui fera le plus grand bien. Et après, la nuit sera à nous...
Gaston : - Belle proposition, je ne dirais pas non!
Tous les goûts sont dans la nature
Dans le grand salon, Gustave, en peignoir, lit le journal:
Gustave: Ah ! Les gens bons sont arrivés
Madeleine: Mon cher Gustave, je vous ai apporté des bonbons ! Encore en peignoir à cette heure-ci ?
Allez prendre un bon bain mon ami !
Gustave: je suis captivé, je n’ai pas vu le temps passer ! Bon ! Bon ! Bon ! Mais avant apportez nous vos
Madeleine: Mon cher Gustave, je vous ai apporté des bonbons ! Encore en peignoir à cette heure-ci ?
Allez prendre un bon bain mon ami !
Gustave: je suis captivé, je n’ai pas vu le temps passer ! Bon ! Bon ! Bon ! Mais avant apportez nous vos
lumières ! Jetez un œil, il n’a pas froid aux yeux ! Qu’en pensez-vous ?
Madeleine: il a tout de même perdu un œil ! Déplacer un peu votre doigt, je ne vois pas bien,
Gustave: Tu dois changer de verres? Où est-ce satané verre? Ton verre est vide, je te plains!
En levant son verre: Une dernière goutte s’il vous plaît! Stop tu vas le noyer!
Madeleine: as-tu vu la mer?
Gustave: ah! vous voulez noyer le poisson?!
Madeleine: non, va à la ligne...
Gustave: ce qui compte c’est la pèche! Toute les saveurs ont de l’importance c’est une question de dosage
Madeleine: Passe l’étang, lis à partir du troisième paragraphe, en bas, à gauche... Que s’est-il passé au juste?
Gustave: Le fort est difficile à approcher, D’un côté treize, et trois de l’autre, imaginez un instant!
Il a fini par dire : j’ai vaincu vingt fois…
Madeleine: Quel courage! Regardez sur cette photo, on ne dirait pas qu’il a un œil de verre!
Gustave: il a tout de même gagné vingt mille euros, il a l’air heureux!
Madeleine: Et bien Gustave allez vous rhabiller!
Madeleine: il a tout de même perdu un œil ! Déplacer un peu votre doigt, je ne vois pas bien,
Gustave: Tu dois changer de verres? Où est-ce satané verre? Ton verre est vide, je te plains!
En levant son verre: Une dernière goutte s’il vous plaît! Stop tu vas le noyer!
Madeleine: as-tu vu la mer?
Gustave: ah! vous voulez noyer le poisson?!
Madeleine: non, va à la ligne...
Gustave: ce qui compte c’est la pèche! Toute les saveurs ont de l’importance c’est une question de dosage
Madeleine: Passe l’étang, lis à partir du troisième paragraphe, en bas, à gauche... Que s’est-il passé au juste?
Gustave: Le fort est difficile à approcher, D’un côté treize, et trois de l’autre, imaginez un instant!
Il a fini par dire : j’ai vaincu vingt fois…
Madeleine: Quel courage! Regardez sur cette photo, on ne dirait pas qu’il a un œil de verre!
Gustave: il a tout de même gagné vingt mille euros, il a l’air heureux!
Madeleine: Et bien Gustave allez vous rhabiller!
lundi 21 septembre 2009
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